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Sébastien Lecornu taxe l’épargne des Français: assurance-vie et livrets touchés en 2025

Lepointdujour.fr - Sébastien Lecornu taxe l’épargne des Français: assurance-vie et livrets touchés en 2025

Anticipez l'impact sur vos livrets et votre assurance-vie. Conseils pour préserver votre épargne en 2025.

Le débat fiscal repart avec l’annonce du 2 novembre 2025. Les règles visant l’assurance-vie et les livrets réglementés sont sur la table. Ainsi, beaucoup d’épargnants veulent savoir quoi faire dès maintenant.

Ce qui change pour l’assurance-vie, dans les grandes lignes

Selon la présentation gouvernementale du 2 novembre 2025, menée par Sébastien Lecornu, une contribution sur les revenus de l’épargne est envisagée. Ainsi, les intérêts des livrets réglementés pourraient être partiellement visés. En parallèle, l’assurance-vie serait touchée via une adaptation des prélèvements. Cependant, le calendrier précis reste en discussion.

Pourtant, les livrets Livret A, LDDS, LEP sont aujourd’hui exonérés d’impôt. Le débat porte donc sur une mesure ciblée et bornée. En revanche, les contours techniques ne sont pas finalisés. Aussi, les foyers attendent des seuils clairs et des garde-fous.

De plus, l’impact varie selon les montants, la durée et l’usage. Un foyer avec épargne de précaution n’est pas un rentier. Par conséquent, l’assurance-vie longue durée n’a pas le même profil que l’épargne de court terme. En bref, la lisibilité sera décisive pour éviter des retraits paniqués.

« Les Français veulent de la visibilité, pas des annonces qui changent tout la veille pour le lendemain. »

Impact concret pour votre épargne

Concrètement, un prélèvement même modeste peut rogner un budget. Ainsi, un livret de précaution trop sollicité perd de sa fonction tampon. Pour un contrat d’assurance-vie, l’effet dépendra surtout des règles après huit ans. Le temps devient alors votre meilleur allié.

Aussi, gardez un coussin liquide suffisant avant d’arbitrer. En revanche, évitez de casser un contrat d’assurance-vie ancien sans bilan fiscal. Un ajustement progressif coûte souvent moins qu’un geste brutal. Votre marge de manœuvre se gagne sur plusieurs mois.

  • Faites l’inventaire de vos comptes et contrats.
  • Calmez le jeu: fixez un horizon par objectif.
  • Simulez l’effet d’un prélèvement ponctuel.
  • Vérifiez frais, abattements et dates clés.
  • Planifiez des arbitrages étalés dans le temps.

Ce que disent les règles en vigueur sur l’assurance-vie

Aujourd’hui, les intérêts du Livret A, LDDS, LEP sont exonérés d’impôt et de prélèvements sociaux. Ainsi, ces livrets servent d’épargne de sécurité. Le projet évoque une participation exceptionnelle, encore hypothétique. Ce point nécessitera un texte parlementaire.

Pour l’assurance-vie, la fiscalité dépend de l’âge du contrat. Après 8 ans, un abattement annuel de 4 600 € (célibataire) ou 9 200 € (couple) s’applique. Par ailleurs, les gains peuvent être taxés à 7,5 % ou 12,8 %, selon l’encours, hors prélèvements sociaux de 17,2 %. Ces repères structurent déjà vos choix.

De plus, la poche en euros d’une assurance-vie sécurise, mais son rendement reste modéré. Les unités de compte portent le risque de marché. En revanche, la diversification par paliers réduit les à-coups. Rien ne justifie une course précipitée avant la publication du texte.

Arbitrer sans précipitation

Commencez par un diagnostic simple de vos besoins. Ainsi, isolez trois à six mois de dépenses courantes. Viennent ensuite les projets à un à trois ans. Le reste peut rester investi avec méthode.

Cependant, lisez les conditions de rachat, frais et options. Aussi, vérifiez la fiscalité spécifique de votre contrat d’assurance-vie. Un avenant futur pourrait offrir des cas de neutralisation. Anticiper vaut mieux que corriger dans l’urgence.

Questions clés pour les prochains mois

Le passage par un projet de loi semble incontournable. Ainsi, la discussion budgétaire fixera les seuils, dates et exceptions pour les contrats d’assurance-vie. Des clauses transitoires sont probables pour ne pas pénaliser l’épargne de précaution. La stabilité du cadre rassurerait les ménages.

Par conséquent, banques et assureurs devront adapter les outils de calcul pour l’assurance-vie. Des attestations automatiques aideraient à suivre les plafonds et abattements. En revanche, un système complexe créerait des erreurs et des litiges. La simplicité évite des coûts cachés.

En bref, surveillez vos relevés, vos dates clés et vos taux. Ainsi, préparez un plan d’action par scénario bas, médian et haut. Gardez enfin une ligne claire entre épargne de secours et projets. Votre sérénité vient d’un cap compréhensible et réaliste.

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